Le nom de notre collectif a été un sujet de discussion pendant plusieurs mois, et il le sera peut être de nouveau un jour. Se mettre d’accord sur les termes que nous employons, se les approprier est essentiel pour des raisons d’intelligibilité, d’opérationnabilité, mais également pour se faire comprendre sans ambiguité.
Aux débuts du collectif, nous étions le “Collectif Ingénierie Durable”, cependant, le dernier terme faisait débat. En effet, l’idée de durabilité en elle-même n’est pas forcément souhaitable car elle ne renvoie qu’à la notion de durée dans le temps. Il ne s’agit pas seulement de mettre en œuvre une ingénierie qui puisse durer, mais de s’assurer et d’assurer aux générations futures des conditions de vie dignes, humaines et souhaitables. D’autre part, quand on parle d’ingénierie durable, la référence au développement durable est immédiate et inévitable. Cette notion de développement durable, définie dans les années 1980, renvoie à « un développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Cependant, cette définition suggère implicitement que nous satisfaisons nos besoins par le biais du développement (économique). Or, il apparaît de plus en plus que concilier croissance économique et écologie n’est pas possible. D’autre part, nous ne pouvons pas préjuger de ce que seront les besoins des générations futures : il n’est pas légitime de projeter sur elles les besoins qui sont les nôtres.
Ainsi, durant notre premier semestre d’existence, nous nous sommes mis d’accord sur le nom : “Collectif Ingénierie Soutenable”. Le terme soutenable sous-entend que les dispositifs techniques doivent être supportables par tous les existants, humains et non-humains, qui en subiront les effets. Cette notion couvre un spectre de signification plus large que celle de “durabilité”.
D’autres termes ont également été envisagés tels que : “éco-ingénierie” ou “ingénierie écouménale”.
Aux débuts du collectif, nous étions le “Collectif Ingénierie Durable”, cependant, le dernier terme faisait débat. En effet, l’idée de durabilité en elle-même n’est pas forcément souhaitable car elle ne renvoie qu’à la notion de durée dans le temps. Il ne s’agit pas seulement de mettre en œuvre une ingénierie qui puisse durer, mais de s’assurer et d’assurer aux générations futures des conditions de vie dignes, humaines et souhaitables. D’autre part, quand on parle d’ingénierie durable, la référence au développement durable est immédiate et inévitable. Cette notion de développement durable, définie dans les années 1980, renvoie à « un développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Cependant, cette définition suggère implicitement que nous satisfaisons nos besoins par le biais du développement (économique). Or, il apparaît de plus en plus que concilier croissance économique et écologie n’est pas possible. D’autre part, nous ne pouvons pas préjuger de ce que seront les besoins des générations futures : il n’est pas légitime de projeter sur elles les besoins qui sont les nôtres.
Ainsi, durant notre premier semestre d’existence, nous nous sommes mis d’accord sur le nom : “Collectif Ingénierie Soutenable”. Le terme soutenable sous-entend que les dispositifs techniques doivent être supportables par tous les existants, humains et non-humains, qui en subiront les effets. Cette notion couvre un spectre de signification plus large que celle de “durabilité”.
D’autres termes ont également été envisagés tels que : “éco-ingénierie” ou “ingénierie écouménale”.